L'État islamique renouvelle ses menaces envers un pilote jordanien

Dans un message, le groupe Bottes timberland terroriste a menacé de tuer jeudi en fin de journée un otage jordanien si une djihadiste irakienne n'est pas relachée.
L'ultimatum de l'État islamique a expiré jeudi soir. Le groupe terroriste exigeait la libération d'une djihadiste irakienne Sajida al-Rishawi, actuellement détenue en Jordanie, contre celle de l'otage japonais, Kenji Goto. La prisonnière, condamnée à mort pour sa participation à une vague d'attentat ayant fait 60 morts à Amman en 2005, devait être transférée à la frontière turque avant 17 heures, heure locale. Si tel n'était pas le cas, un pilote jordanien serait exécuté. Comme les précédents messages, les nouvelles menaces ont été lues par l'otage japonais dont la voix a été authentifiée par les autorités japonaises. Mardi, l'État islamique avait dans un premier temps prévenu qu'il exécuterait les deux otages sous 24 heures.
Les négociations s'avèrent compliquées. Le Japon, inexpérimenté en la matière, s'en est remis aux autorités jordaniennes. Nike TN Mais ces dernières font du sort du militaire jordanien leur priorité. Maaz al-Kassasbeh a été capturé le 24 décembre après le crash de son F-16 en Syrie, où il menait un raid sur des positions de l'État islamique. Et, dans ce dossier, Sajida al-Rishawi constitue la meilleure carte du gouvernement jordanien pour s'assurer la survie de son ressortissant. Aux yeux d'Amman, il apparaît inconcevable de libérer la détenue sans obtenir que lui soit remis Maaz al-Kassasbeh. Jeudi, la Jordanie a affirmé qu'elle ne libérerait pas la djihadiste irakienne tant que le royaume ne recevrait pas de preuve de vie de son pilote. Mais, Nike Ninja dans son dernier message, la position de Daech ne semble pas avoir évoluée.
Kenji Goto est arrivé en Syrie fin octobre. Selon ses amis et ses associés, le correspondant de guerre.