samedi 18 avril 2015

L'humiliation publique de Rodrigo Rato, ex-chef du FMI et espoir de la droite espagnole

Nike TN ESPAGNE - C'était l'étoile montante du parti populaire au pouvoir en Espagne et sa fierté lorsqu'il dirigeait le FMI. Rodrigo Rato, ex-vice président et ancien banquier, est devenu malgré lui le symbole des errements de ce parti et de l'establishment. L'image de l'ancien favori de la droite espagnole s'engouffrant, les traits tirés, dans une voiture de police jeudi 16 avril, suivi d'un agent appuyant la paume de sa main sur son cou, comme s'il le forçait à s'y installer, a fait le tour du monde.
Ancien espoir la droite espagnole, pressenti pour prendre les rênes du pays dans les années 2000, Rodrigo Rato, 66 ans, tombé en disgrâce après son inculpation dans les scandales de la banque nationalisée Bankia, fait l'objet cette fois d'un enquête pour blanchiment d'argent.
rodrigo rato
Rodrigo Rato aurait pu, selon le fisc, chercher à dissimuler des fonds pour éviter qu'ils soient saisis par la justice. C'était "le meilleur ministre de l'Economie" qu'ait connu l'Espagne, TN Requin selon l'ancien chef de gouvernement de droite José Maria Aznar. "L'auteur du miracle économique espagnol", lançait encore il y a un an la numéro deux de son Parti populaire, Maria Dolores de Cospedal.
Ex-patron du Fonds monétaire international (c'est Dominique Strauss-Kahn qui lui avait succédé en 2007), ministre de l'Economie et numéro deux du gouvernement Aznar pendant ses deux mandats (1996-2004), Rodrigo Rato n'est plus, dans la bouche du chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, que "cette personne à laquelle vous faites allusion".
Successeur naturel de José Maria Aznar
Arrière-petit-fils de ministre, descendant d'industriels du nord de l'Espagne né le 18 mars 1949 à Madrid, il semblait destiné au sommet de l'Etat. Considéré par José Maria Aznar comme son successeur naturel, il aurait repoussé ses avances par deux fois, selon les mémoires de l'ancien chef du gouvernement, TN Pas Cher avant de revenir sur sa décision. Trop tard: Mariano Rajoy était désormais le dauphin...

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