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Pas Cher À l'occasion des 40 ans de la chute de Phnom Penh, le 17 avril 1975, Le Figaro a rencontré Koeun Path, un rescapé dont l'histoire vient de donner un livre.
L'entrée des Khmers rouges dans la capitale de Phnom Penh, c'était il y a 40 ans, mais Koeun Path s'en souvient parfaitement. Il avait 24 ans à l'époque. «Ce matin-là, le 17 avril, c'était terrible dans mon quartier. Les Khmers Rouges ont encerclé la capitale et l'ont bombardé, raconte-t-il, je suis sorti voir dans la rue. J'ai vu les gens entassés, poussés. On ne savait pas encore que les Khmers rouges faisaient évacuer la ville. Mais quelques heures plus tard, les soldats sont venus chez nous». Le régime nationaliste de Lon Nol venait de tomber et les Khmers rouges dirigés par Pol Pot accédaient au pouvoir pour 4 ans, instaurant une dictature communiste. Et qui massacrant 20% de la population du pays, soit près de deux millions de personnes.
«On était deux millions. Tn Nike Sous un soleil de plomb. C'était très pénible. On faisait deux kilomètres par jour», raconte Koeun Path. Il n'a même pas eu le temps de fermer la porte de sa maison. Les Khmers rouges leur avaient dit qu'ils devaient partir trois jours, car les américains allaient bombarder la ville. Pour Koeun, ce sera finalement trois ans d'enfer, puis l'exil loin de son pays. Pour des millions d'autres, la mort de faim, d'épuisement ou l'exécution sommaire d'une balle dans la tête à la sortie des camps de travail.
A Thnot Chum, où il est envoyé pour travailler dans un village après avoir été séparé de sa famille, Koeun se lie d'amitié avec Nhuong, un réfugié vietnamien. Par chance, il retrouve aussi un ancien camarade, Tcheng. C'est avec eux qu'il va fuir le camp lorsqu'il est convoqué par le chef de son village et qu'il comprend qu'il va mourir. Nike
Tn Les trois hommes attendent alors l'heure.
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